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27 mars 2009 5 27 /03 /mars /2009 01:14

Anouchka Davidson, la trentaine bien sonnée, est auteur de romans d’épouvante, elle travaille à la maison et réussit plutôt bien à allier vie professionnelle et vie de famille. C’est en faisant la vaisselle qu’elle règle ses problèmes de page blanche, il lui arrive même de salir des assiettes exprès juste pour pouvoir terminer une scène…

Dans sa vie tout roule. « El Marido » (le mari),  Choch (la chienne),  « les Pygmées » (ses filles)  et ses copines constituent  son univers bien réglé.

Mais un jour, sa vie bascule : elle se retrouve au beau milieu d’une conversation d’ados à laquelle elle ne comprend rien, un jeune éphèbe d’à peine vingt ans l’appelle « Madame », une vendeuse lui glisse, l’air de rien, un échantillon de crème anti-rides. Elle prend soudain conscience qu’elle n’est plus loin de ses quarante ans, qu’après ce sera cinquante et ensuite…

« _ Dis, ma Choch’, tu crois que je suis en train de faire une crise de la pré-quarantaine, comme on fait une pré-ménopause ? Je veux dire, c’est pas comme si j’avais envie de m’acheter une voiture de sport, ou de changer de mari pour m’en prendre un plus jeune, hein… j’ai pas un neurone d’homme non plus… »

Elle décide alors de reprendre sa vie en main, part assister au mariage d’une cousine sans son mari ni ses enfants ce qui occasionnera des péripéties rocambolesques et drôlatiques.

« Au niveau des femmes, je constate que les plus de cinquante ans sont pratiquement toutes blondes. C’est un fait scientifiquement reconnu, qui se vérifie ce soir parmi la foule. Le poids qu’elles prennent avec leur ménopause, elles en allègent leur couleur. Certaines sont rousses, ou auburn, mais c’est juste une question de mois avant qu’elles n’abreuvent leur chevelure d’eau oxygénée. Et plus elles prennent de l’âge, plus elles s’éclaircissent. D’ailleurs, elles se trahissent inconsciemment. Se référer à la carnation capillaire est plus efficace pour estimer leur âge réel qu’une datation au carbone 14. »

Quelques scènes hilarantes montrent notre héroïne en proie avec le désir d’aventure, comme les deux jours  perdue en forêt en compagnie de sa meilleure amie, de son cousin et d’un bellâtre sur lequel elle a craqué mais qui s’est révélé n’être que de la poudre aux yeux où encore confrontée à la réalité lorsqu’elle décrit une journée au salon du livre comprenant dédicaces en série, invitation sur un plateau d’une radio locale (elle n’écoute que d’une oreille et en profite pour dresser sa liste de courses pour la semaine au dos d’un flyer).

Je me suis laissée entraîner sans grande résistance dans le petit monde d’Anouchka avec un grand plaisir. Certains diront que ce n’est que de la « Chick-lit » (genre littéraire récent qui désigne un roman écrit par une femme pour le marché féminin),  mais laissons parler les gens et profitons de ces quelques moment de détente sans culpabiliser pour autant.

Après « Les tribulations d’une jeune divorcée », « Au secours, il veut m’épouser » et « Toubib or not toubib », Agnès Abecassis, journaliste et chroniqueuse littéraire, signe là un gentil petit roman sans prétention, drôle et léger, qui se lit d’une traite.

Je vous le conseille, le téléphone débranché, une tasse de thé à la cannelle et une assiette de petits gâteaux fourrés à la crème à portée de main…

 

Un roman rien que pour nous, les filles !

 

Editions Calman-Lévy – 17€ - 255 pages

Pour voir l'article dans son contexte original, cliquez sur le lien ci-dessous :

http://www.lelitteraire.com/article3550.html

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